DEAR CITY LIGHTS
Issue de l’usage d’une imprimante 3D, la micro sculpture irradie du même bleu que celui du fantastique ou de la science fiction. Résultat du passage d’un univers virtuel au concret, d’un monde à un autre, elle présente une apparence incomplète. À l’image d’une découverte archéologique comme Stonehenge ou d’un livre à l’origine écrit dans une langue étrangère, elle semble avoir subit des altérations lors de sa «traduction».
Ici, l’imprimante 3D intervient tel une porte des étoiles qui ferait apparaître des éléments lacunaires.
Ici, l’imprimante 3D intervient tel une porte des étoiles qui ferait apparaître des éléments lacunaires.
Dear city lights : Impression 3D, caisson bois, éclairage bleu. 2020
En questionnant les notions de quantité et de dimension, le projet fait écho aux battements mécaniques saturés d’une horloge mondialisée, et inscrit la micro installation dans une démarche active de récession, de local et de «prendre soin» : dans une volonté de mutation profonde, de ralentissement, à la recherche des temps immenses, géologiques, cosmiques.